Victimes du distilbène : un congé maternité spécifique
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Victimes du distilbène : un congé maternité spécifique
Victimes du distilbène : un congé maternité spécifique
Le décret permettant l’application d’un congé spécifique pour les femmes victimes du distilbène vient enfin de paraître !
Certaines « filles du distilbène » vont enfin pouvoir bénéficier d’un congé maternité spécifique. Il était temps car la loi les autorisait théoriquement à bénéficier de cette mesure depuis le 20 décembre 2004. Mais sans décret, pas d’application concrète de la loi et donc dans les faits, pas de mesure spécifique pour les victimes du distilbène !
Le fameux décret est enfin paru, a annoncé le sénateur Jean-Pierre Sueur. Ce congé spécifique, rémunéré dès le premier jour d’arrêt de travail, concerne les femmes fonctionnaires dont la mère s’était vue prescrire du distilbène pendant leur grossesse.
Un arrêt de travail mieux pris en charge
Dès qu’un médecin spécialiste ou un gynécologue obstétricien prescrit un arrêt de travail à un agent public, pour une grossesse pathologique due à l’exposition au diéthylstilbestrol (autre nom du distilbène) in utero entre 1948 à 1981, le congé maternel spécifique s’applique.
Le distilbène est le nom d’une hormone de synthèse qui était prescrite régulièrement aux femmes enceintes. Les filles exposées pendant la grossesse de leur mère à cette hormone rencontrent aujourd’hui de nombreuses complications : malformations utérines, stérilité, grossesses difficiles et prématurité, cancer...
En 1971, les Etats-Unis sont le premier pays à interdire la prescription de cette hormone aux futures mamans. La France leur emboite le pas en 1977. Mais il faut attendre 2006 pour que la responsabilité du laboratoire commercialisant ce médicament soit reconnue par la justice française. On compterait en France pas moins 80 000 victimes. Un vrai problème de santé publique !
BABYFRANCE
Le décret permettant l’application d’un congé spécifique pour les femmes victimes du distilbène vient enfin de paraître !
Certaines « filles du distilbène » vont enfin pouvoir bénéficier d’un congé maternité spécifique. Il était temps car la loi les autorisait théoriquement à bénéficier de cette mesure depuis le 20 décembre 2004. Mais sans décret, pas d’application concrète de la loi et donc dans les faits, pas de mesure spécifique pour les victimes du distilbène !
Le fameux décret est enfin paru, a annoncé le sénateur Jean-Pierre Sueur. Ce congé spécifique, rémunéré dès le premier jour d’arrêt de travail, concerne les femmes fonctionnaires dont la mère s’était vue prescrire du distilbène pendant leur grossesse.
Un arrêt de travail mieux pris en charge
Dès qu’un médecin spécialiste ou un gynécologue obstétricien prescrit un arrêt de travail à un agent public, pour une grossesse pathologique due à l’exposition au diéthylstilbestrol (autre nom du distilbène) in utero entre 1948 à 1981, le congé maternel spécifique s’applique.
Le distilbène est le nom d’une hormone de synthèse qui était prescrite régulièrement aux femmes enceintes. Les filles exposées pendant la grossesse de leur mère à cette hormone rencontrent aujourd’hui de nombreuses complications : malformations utérines, stérilité, grossesses difficiles et prématurité, cancer...
En 1971, les Etats-Unis sont le premier pays à interdire la prescription de cette hormone aux futures mamans. La France leur emboite le pas en 1977. Mais il faut attendre 2006 pour que la responsabilité du laboratoire commercialisant ce médicament soit reconnue par la justice française. On compterait en France pas moins 80 000 victimes. Un vrai problème de santé publique !
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