Adoption internationale : gare aux arnaques !
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Adoption internationale : gare aux arnaques !
L'adoption d'un enfant aujourd'hui
Plus de 25 000 couples en France sont en
attente
d'adoption
et plus de 8 000 font une demande chaque année. Pourtant, ces
démarches
restent une véritable épreuve, notamment lorsqu'on se tourne vers
l'étranger.
Mais c'est une occasion unique de composer une nouvelle famille, à
condition
de s'armer de courage et de patience. Enfants du Vietnam, de Chine
ou de
Russie, associations, témoignages… Tout ce qu'il faut savoir.
Quelles démarches pour
l'adoption ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Demande d'agrément, démarches auprès des
associations… Pas question d'adopter
un enfant du jour au lendemain ! Les nombreuses étapes de
l'adoption,
si elles sont fastidieuses, restent nécessaires pour assurer le
bien-être
de l'enfant et de sa nouvelle famille.
Adoption internationale : gare
aux arnaques !
L’affaire de l’Arche de Zoé souligne les
risques liés à l’adoption
internationale, et la nécessité de s’adresser à des
organismes dignes de confiance pour adopter à l’étranger.
Comment être sûr que l’association à laquelle
on s’adresse est fiable ? Quelles sont les garanties ?… Tous
nos conseils.
Chaque année en France, près de 4 000 enfants sont adoptés
en provenance de pays étrangers, contre 800 pupilles venant
l’Hexagone
qui trouvent une famille.
L’affaire de l’Arche de Zoé et l’adoption
internationale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous
avez tous entendu parler de l’affaire de l’Arche de Zoé.
Cette association promettait d’aller chercher des orphelins du
Darfour,
pour les faire accueillir par des familles françaises. Mais en
octobre
2007, le scandale éclate : les enfants recueillis ne sont ni
orphelins,
ni originaires du Darfour. Ce sont a priori de petits Tchadiens
confiés
par leurs parents à l’association. Enlèvement d’enfant,
négligence ou naïveté des responsables ? En attendant
de le savoir, des dizaines de couples ont été trompés.
D’ailleurs, cette affaire a suscité de nombreuses
réactions sur les forums de Doctissimo
Cette affaire a un retentissement psychologique sur tous les
couples qui
souhaitent adopter, mais risque également de rendre plus difficile
l’adoption internationale, suscitant une méfiance des autres
pays vis-à-vis de la France.
La Convention de La Haye pour l’adoption
internationale
Il faut heureusement souligner que de telles dérives sont rares.
Car aujourd’hui, l’adoption internationale est encadrée
par la Convention de La Haye, rédigée en 1993 et entrée
en vigueur en 1998 dans l’Hexagone. Plus de 70 pays appliquent ces
règles qui permettent de limiter les abus. Les grands principes
de ce texte sont :
Des filières autorisées pour l’adoption
internationale
Pour éviter les problèmes et réaliser une adoption à la
fois sûre et qui satisfasse les intérêts de l’enfant
et des adoptants, il est donc essentiel de privilégier les
démarches
officielles, qui passent par des filières certifiées. La
première possibilité est ainsi de passer par un organisme
autorisé pour l’adoption (OAA). L’arche de Zoé ne
faisait pas partie de ces organismes, qui sont certifiés par le
gouvernement. L’autre possibilité est de passer par l’Agence
française pour l’adoption. Celle-ci intervient déjà dans
les 25 pays les plus actifs en la matière, et propose un véritable
accompagnement des couples adoptants.
Néanmoins, près de 45 % des couples redoutent les délais
liés à ces intermédiaires, et préfèrent
s’adresser directement aux nations qui autorisent les démarches
individuelles. Mais de plus en plus de pays se ferment à ce type
de démarche, notamment en signant la convention de La Haye.
Aujourd’hui, une mission sur l’adoption a été confiée à
Jean-Marie
Colombani, ancien président du quotidien Le Monde. Ses conclusions
devraient permettre de rendre l’adoption plus sûre et plus
efficace. En attendant, les couples doivent s’armer de patience :
il faut un peu plus de 3 ans en moyenne entre la demande
d’agrément
et l’arrivée d’un enfant dans le foyer….
article de doctissimo
Plus de 25 000 couples en France sont en
attente
d'adoption
et plus de 8 000 font une demande chaque année. Pourtant, ces
démarches
restent une véritable épreuve, notamment lorsqu'on se tourne vers
l'étranger.
Mais c'est une occasion unique de composer une nouvelle famille, à
condition
de s'armer de courage et de patience. Enfants du Vietnam, de Chine
ou de
Russie, associations, témoignages… Tout ce qu'il faut savoir.
Quelles démarches pour
l'adoption ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Demande d'agrément, démarches auprès des
associations… Pas question d'adopter
un enfant du jour au lendemain ! Les nombreuses étapes de
l'adoption,
si elles sont fastidieuses, restent nécessaires pour assurer le
bien-être
de l'enfant et de sa nouvelle famille.
Adoption internationale : gare
aux arnaques !
L’affaire de l’Arche de Zoé souligne les
risques liés à l’adoption
internationale, et la nécessité de s’adresser à des
organismes dignes de confiance pour adopter à l’étranger.
Comment être sûr que l’association à laquelle
on s’adresse est fiable ? Quelles sont les garanties ?… Tous
nos conseils.
Chaque année en France, près de 4 000 enfants sont adoptés
en provenance de pays étrangers, contre 800 pupilles venant
l’Hexagone
qui trouvent une famille.
L’affaire de l’Arche de Zoé et l’adoption
internationale
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous
avez tous entendu parler de l’affaire de l’Arche de Zoé.
Cette association promettait d’aller chercher des orphelins du
Darfour,
pour les faire accueillir par des familles françaises. Mais en
octobre
2007, le scandale éclate : les enfants recueillis ne sont ni
orphelins,
ni originaires du Darfour. Ce sont a priori de petits Tchadiens
confiés
par leurs parents à l’association. Enlèvement d’enfant,
négligence ou naïveté des responsables ? En attendant
de le savoir, des dizaines de couples ont été trompés.
D’ailleurs, cette affaire a suscité de nombreuses
réactions sur les forums de Doctissimo
Cette affaire a un retentissement psychologique sur tous les
couples qui
souhaitent adopter, mais risque également de rendre plus difficile
l’adoption internationale, suscitant une méfiance des autres
pays vis-à-vis de la France.
La Convention de La Haye pour l’adoption
internationale
Il faut heureusement souligner que de telles dérives sont rares.
Car aujourd’hui, l’adoption internationale est encadrée
par la Convention de La Haye, rédigée en 1993 et entrée
en vigueur en 1998 dans l’Hexagone. Plus de 70 pays appliquent ces
règles qui permettent de limiter les abus. Les grands principes
de ce texte sont :
L’intérêt de l’enfant passe avant tout ;
L’adoption nationale doit toujours primer sur l’adoption
internationale,
considérée comme une solution "subsidiaire". Il
vaut toujours mieux pour l’enfant qu’il soit adopté par
des proches ou reste dans son pays d’origine ;
Des accords entre les pays doivent empêcher toute forme d’achat
des enfants ou de rémunération financière ;
L’adoption ne peut se faire qu’au travers d’un organisme
agréé (Organisme agréé pour l’adoption
ou Agence française pour l’adoption).
Des filières autorisées pour l’adoption
internationale
Pour éviter les problèmes et réaliser une adoption à la
fois sûre et qui satisfasse les intérêts de l’enfant
et des adoptants, il est donc essentiel de privilégier les
démarches
officielles, qui passent par des filières certifiées. La
première possibilité est ainsi de passer par un organisme
autorisé pour l’adoption (OAA). L’arche de Zoé ne
faisait pas partie de ces organismes, qui sont certifiés par le
gouvernement. L’autre possibilité est de passer par l’Agence
française pour l’adoption. Celle-ci intervient déjà dans
les 25 pays les plus actifs en la matière, et propose un véritable
accompagnement des couples adoptants.
Néanmoins, près de 45 % des couples redoutent les délais
liés à ces intermédiaires, et préfèrent
s’adresser directement aux nations qui autorisent les démarches
individuelles. Mais de plus en plus de pays se ferment à ce type
de démarche, notamment en signant la convention de La Haye.
Aujourd’hui, une mission sur l’adoption a été confiée à
Jean-Marie
Colombani, ancien président du quotidien Le Monde. Ses conclusions
devraient permettre de rendre l’adoption plus sûre et plus
efficace. En attendant, les couples doivent s’armer de patience :
il faut un peu plus de 3 ans en moyenne entre la demande
d’agrément
et l’arrivée d’un enfant dans le foyer….
article de doctissimo
Maëlle et ses amours- Bout'd'chou de Cashmere
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